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Anarchie et maçonnerie
Anarchie et maçonnerie
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27 octobre 2008

Demain, le travail dissimulé!!! l'idéologie

 

Demain, le travail dissimulé!!!

l'idéologie dominante avance toujours masquée, elle tente de cacher la réalité des choses pour mieux tromper les travailleurs sans que cela fasse trop de vagues. Il s'agit, pour employer un langage « politiquement correct » de donner l'illusion et de convaincre les partenaires dits « sociaux » , les syndicalistes que le gouvernement ne veut que le bonheur des travailleurs. Et, à chaque fournée électorale, les professionnels de la démagogie se surpassent dans l'art du maniement de l'euphémisme. Ils sont devenus maîtres pour déguiser les idées et les concepts désagréables , odieux violents ou inacceptables en quelques choses de merveilleux selon, comme ça les arrangent.

C'est ainsi qu'ils ne disent plus démocratie mais pédagogie.

C'est ainsi qu'ils ne disent plus Krach boursier mais vacances bancaires.

C'est ainsi qu'ils ne disent plus licenciement mais plan social.

C'est ainsi qu'ils ne disent plus fermeture d'usine mais délocalisation.

C'est ainsi qu'ils ne disent plus chômeurs, mais demandeurs d'emploi.

Je pourrais continuer encore comme cela pendant un moment, mais je voudrais m'arrêter sur l'utilisation trompeuse qu'ils font au sujet du travail au noir. 

ILS NE DISENT PLUS « TRAVAIL AU NOIR MAIS TRAVAIL DISSIMULE.

Toute la propagande qu'ils développent à longueur d'articles et de reportages télévisuels pour accréditer aux yeux des citoyens qu'ils ont engagé dans une lutte sans merci contre le travail au noir n'est que du pipeau. Les gouvernements qui ses sont succèdes depuis 1970 ne se sont jamais donné les moyens de lutter contre cette exploitation forcenée qui rapporte au patronat et à l'état des milliards chaque année. Régulièrement, l'inspection du travail se plaint de manquer de moyens et de ne pouvoir remplir sa mission. Il serait pourtant facile de lutter contre cette gangrène dans la mesure ou les utilisateurs de cette main d'oeuvre quasiment gratuite sont connus. Il s'agit des entreprises du bâtiments, de la restauration des ateliers de confection clandestins, des richissimes familles bourgeoises du pays. La complicité et la mansuétude des différents pouvoirs politiques qui se sont succèdes depuis bientôt 40 ans aux affaires ont permise au patronat d'engranger des profits faramineux et à l'état de taxer les salaires des travailleurs sans papiers et immigrés lorsque ces derniers envoie de l'argent par le biais de la poste à leur famille restée au pays.

Devant les exigences toujours plus grandes du grand patronat, des actionnaires et aujourd'hui des fonds de pension les gouvernements se sont toujours couchés. Le processus enclenché depuis maintenant quatre décennies a aboutit à faire en sorte que la précarisation des travailleurs s'est institutionnalisée.

Les emplois à durée indéterminés sont en passe d'être supplantés par des emplois précaires dans le secteur associatif, les CDD dans la plupart des entreprises sont devenus la règle, l'intérim se développe, le temps partiel dans le secteur de la grande distribution est la règle.

Toutes cette déréglementation du travail a pour effet la paupérisation des travailleurs et la création d'une véritable armée d'esclaves qui, pour compléter leurs salaires de misère qui ne leur permet même pas de se nourrir, de se loger et de se soigner dignement seront contraints d'accepter du travail dissimulé.

Voilà où veulent en venir les dirigeants du pays. Pour ce faire, tout un travail psychologique est en cours. Ce sont des reportages à la télévision qui nous montrent des travailleurs prêts à accepter la casse du code du travail. Et sous le fallacieux prétexte de liberté, renoncer à un contrat de travail. Ben voyons, on traite d'égal à égal avec le patron. Ce n'est plus un adversaire de classe, il dévient quelqu'un de fréquentable.

Il s'agit de conditionner par un matraquage systématique les mentalités pour que les 5 millions de chômeurs, les 2 millions de érémistes, les 5 millions de travailleurs précaires, les 1,5 millions de bénéficiaires de minima sociaux, et tous les retraités aillent d'eux-même, pour ne pas crever de faim, de froid et de maladie se jeter dans le piège que leur tend le pouvoir patronat et le pouvoir politique. Il s'agit également d'opposer les citoyens et les travailleurs entre eux, car c'est bien connu: diviser pour régner est l'apanage des couards et des pleutres; érémistes contre smicards, sans-papiers contre celui qui est en règle, fonctionnaires contre travailleurs du privé, chômeurs contres travailleurs, celui qui a une retraite dite normale contre celui qui bénéficie d'une retraite dite spéciale gagnée par la lutte de leurs aînés. Pendant que les citoyens se jalousent, s'étripent, se divisent, se neutralisent le mouvement revendicatif s'affaiblit et devient purement catégoriel, t les actions deviennent sporadiques alors que face au patronat, c'est l'unité qui doit prévaloir pour créer un véritable rapport de force pour l'empêcher de perpétrer ses mauvais coups. Or, celui qu'il prépare avec le gouvernement permettra un recul social puisque le patronat redeviendra un patronat de droit divin. La réforme qui est en train de se concocter avec le gouverne-ment, le parle-ment et les syndicats pour la cautionner sera un véritable retour au XIX siècle, ce sera un total anéantissement de toutes les avancées sociales arrachées au patronat depuis deux siècles de lutte. Pour le capitalisme dont le moteur est l'exploitation à outrance pour toujours un maximum de profits de déréglementation du Code du Travail sera la porte ouverte à tous les abus puisqu'il n'y aura plus aucune crainte d'être traîné devant les tribunaux, le Prud'hommes pour licenciement abusif, pour non respect des conditions de travail ou déménagements sauvages de l'outils de travail vers d'autres horizon beaucoup plus rentables; ce sera la vole royale, ils seront les maîtres sans entrave. Ils pourront imposer leur diktat sans aucune retenue.

Ils pourront imposer la flexibilité, payer ou ne pas payer les heures supplémentaires, se séparent du jour au lendemain des travailleurs sans justifier leur décision et surtout, sans que ces derniers ne puissent réclamer des indemnités, augmenter ou diminuer le nombre d'heures de travail en fonction de leurs intérêts et de la baisse du taux de profit.

C'est ainsi que depuis des dizaines d'années d'alternance en alternance les partis politiques et les syndicats ont balisé le terrain pour que le changement en profondeur se fasse sans heurt, sans risque d'explosion sociale et sou anesthésie générale.

Pour le moment, la stratégie mise en place fonctionne sans trop de soubresauts, il s'agit de pratiquer la strangulation sur 60 millions de citoyens pour que 4 millions de nantis continuent de se vautrer dans le luxe insolent et de s'empiffrer tant leur soif, leur faim de profits et de pouvoirs sont immenses et insatiables. Cette année de serfs taillables et corvéables en ce début de XXIe Siècle pour ne pas crever de faim et finir dans la rue va être contrainte de se vendre sans condition et d'accepter de travailler « au noir é ou dans un langage plus policé un « travail dissimulé ».

Aujourd'hui, les m'as-tu-vu simulent la lutte contre le travail au noir, ils n'ont pas de mots assez forts pour dénoncer cette pratique. Tous en coeur, syndicalistes, gouvernement et patronat promettent une lutte sans merci contre ce fléau, dont les responsables de cette situation ne sont pas les patrons mais les travailleurs clandestins, les sans-papiers et tous les miséreux. Si le patronat est amené à embaucher ces travailleurs, c'est uniquement par pitié! Leur bon coeur les perdra. Seulement la stratégie pour demain est de généraliser cette pratique avec la complicité du gouvernement et des partenaires « dits sociaux ». la voie est libre, toutes les contraintes sont supprimées. D'autant que le capital financier et commercial taillent des croupières aux consommateurs. Les travailleurs ont cette particularité : ils sont à la fois exploités en étant forcés de vendre leur force de travail à un prix qui leur permet à peiné de survivre et rançonnés par le capital commercial (la grande distribution) et le capital financier (le système bancaire).

Les vampires de la consommation guettent en permanence leur proies et dressent des chausses-trappes pour les entraîner dans leurs filets (pas celui de la ménagère). Ils vocalisent à qui mieux mieux pour attirer, pour les inciter à acheter tout est possible, avec le sésame de « la carte accréditive »achetez aujourd'hui, vous ne commencez à payer que dans trois mois. Il en va de même pour l'achat de nourriture ou pour les vacances, et pour l'achat de jouets au moment de Noël.

C'est ainsi que l'endettement s'insinue d'une manière durable dans la vie quotidienne des français (et je ne parle pas des surendettements).

Avec le « roi crédit » il n'y a plus d'obstacle, on peut tout se permettre, et pourquoi se gêner!

D'ailleurs, dites-vous que lorsque vous vous aventurez dans les magasins, il ne fait pas bon s 'aventurer trop longuement ou montrer trop d'intérêt à l'objet que vous souhaitez acquérir sans qu'instantanément un « conseiller financier » (sauf chez Darty ou Boulanger) où un expert de la vente forcée par crédit vous fera la démonstration que même si vos moyens financiers ne vous permettent pas de l'acheter, lui, grâce à la solution miracle « le crédit » vous concocterai un montage financier aux petits oignons. Il en va de même pour l'achat d'une maison ou d'un appartement. Les banquiers n'hésitent plus à vous endetter pour 30 ou 40 ans (voire sur plusieurs générations) . Et au bout du bout, lorsque les consommateurs croulent sous une masse de crédits et que leurs salaires n'est pas suffisant, pour rembourser les traites, ils en sont réduits à solliciter le rachat de tous leurs crédits par un organisme financier, c'est « le crédit salvateur ou miracle ». vous pensez!ils vous rachètent vos crédits, les remboursements sont moins importants, vous avez donc plus d'argent à la fin du mois, mais ce qu'ils ne disent pas, c'est que les taux d'intérêt sont plus importants et la durée de remboursement beaucoup plus longue...

Voilà comment 55% des foyers français sont endettés. Ainsi, le système capitaliste tient dans ses tentacules une bonne partie de la population après que le capital industriel ait réduit les travailleurs à la quasi mendicité, c'est le capital commercial qui prend le relais en les alléchants à consommer plus que de raison et pour cela le capital financier va leur faciliter l'accès à la modernité; ils auront ainsi le sentiments de ne pas être exclus de la société. Mais à quel prix? étranglés de la sorte le travailleurs n'auront pas d'autres solutions que d'accepter les conditions de travail fixées par le patronat c'est-à-dire le « travail dissimulé ». le capitalisme assujetti les travailleurs et fait d'eux les esclaves du XXIe Siècle; il les tient sous sa férule avec la complicité des gouvernements et des parlements qui se succèdent (droite et gauche) qui font et votent les lois anti-sociales et répressives.

Pour se libérer de leurs chaînes et de l'oppression, les travailleurs ne pourront compter que sur eux-même mais auparavant, ils devront prendre conscience que le système électoraliste est pervers et les prive de toutes possibilités d'émancipations en le maintenant sous tutelle. Pour briser cette tutelle, il n'y a que la lutte unie et organisée sans les administrations syndicales qui à chaque fois s'emploient à dévoyer les luttes.

Seule la grève générale est capable de mettre un terme à la fois au pouvoir patronal et au pouvoir politique.

Selon un article paru dans « le libertaire » de Rouen

Signé Justhom du groupe de Rouen

J'ai dit Claude BOUJU

18 08 2008

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